LIENS

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BIO

Après avoir triomphé à New york , Tokyo, Buenos aires , et un peu partout dans le monde ,
Miss Knife revient pour un spectacle plus intime . Après avoir chanté pour un orchestre
symphonique et un Quintet de Jazz c’est une version de proximité et en duo qui lui permet de
rompre ses adieux , ou de faire encore de nouveaux adieux. Elle reviens donc à son origine,
le cabaret, le piano , la présence du public. Pour pleurer et rire avec un public qui la découvre
ou un public qui la retrouve, ou un public qui la suit depuis près de trente ans.
C’est ce désir de se rapprocher de la salle, de dialoguer avec les spectateurs, de jouer de la
complicité qui a été à l’origine de cette nouvelle version.
Le répertoire aussi est renouvelé, avec des chansons qui évoquent comme toujours, la
nostalgie du temps qui passe, la perte de l’aimé, la dure condition des saltimbanques,
l’obscurité des coulisses. Toujours sentimentale mais matinée de cirque et de fêtes foraines,
toujours pleines d’ironies amusées sur son âge et ses amours enfuies.
Mais ce spectacle est aussi un numéro de duettiste.

C’est avec le Maestro S (alias Antoni Sykopoulos) que ce nouveau cantilège, plus vocal, s’est
construit. Plus proche de Nino Rotta ou de Michel Legrand que du Jazz complexe des
précédents opus.
Maesto S est non seulement un compositeur et arrangeur de génie mais aussi un interprète
au baryton généreux. Acteur et pianiste il a participé aux deux dernières créations d’Olivier Py
. Il est un pendant parfait à la féminité exacerbée de Miss Knife. En duo leurs tessitures
s’accordent comme leurs personnages, la vieille soprano et le baryton solennel on parfois l’air
d’un très vieux couple. Ils chantent ensemble la jeunesse perdue et la gloire enfuie. Mais
retrouvent aussi comme un duo d’amour toute la lascivité d’une jeunesse éternelle.
Certaines de ces chansons sont issues de spectacles d’autres auront été écrites pour cette
nouvelle aventure. Le spectacle gagne à être joué dans de petites salles mais peut aussi se
déplier sur un plus grand plateau, même si le décor n’est fait que d’un piano et de quelques
plumes.
Pendant ce récital c’est tout l’univers de la chanson française qui se déploie. On aurait tort de
le penser parodique car il s’est imaginé à l’endroit d’une très grande sincérité d’une très
grande nécessité de chanter pour l’un et l’autre. Une chanson de trois minutes peut contenir
plus de philosophie qu’une thèse et sa profondeur vient toujours de son apparente simplicité.
Qu’on appelle cela du music all, du cabaret, ou du récital, cela reste à bien des égards la prise
de risque suprême et triple salto de la vie artistique. C’est avec bonheur que les deux
saltimbanques prouveront encore la force inouïe de la chanson, art mineur et majeur, difficile
et désinvolte, splendide et simple. Et il restera sur la scène, quelques plumes des costumes
rutilants de la diva, un gibus oublié de pianiste, et des refrains entêtants, quoi de
plus simple mais après tout quoi de plus grand ?

EN TOURNÉE

BOOKING

Sophie Hossenlopp
sophie.hossenlopp@visiteursdusoir.com