LIENS
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PRESENTATION
« L’AMANT »
DE MARGUERITE DURAS
Dès sa sortie à l’automne 1984, L’Amant se vend à des centaines de milliers d’exemplaires : la voix si intime de Marguerite Duras a trouvé son public, et le prestigieux Prix Goncourt ne fait que le confirmer. L’Amant est un livre magique, qui concentre sous forme simple et poignante l’expérience de toute une existence. Chez Marguerite Duras, la vie et l’écriture se hantent l’une l’autre. Et l’une et l’autre sont hantées par sa jeunesse indochinoise. Dans L’Amant, c’est comme si l’écrivain, parvenue au terme de sa vie, feuilletait un vieil album de photos. On croit entendre sa voix commenter les images, laissant remonter dans sa mémoire tout un paysage lointain – les eaux puissantes du Mékong, la maison maternelle. Des figures reprennent vie, peuplant tout naturellement le paysage. Parmi elles, celle de l’amant. Jamais son nom n’est prononcé. Entre la demoiselle mineure, fille de colons pauvres, et le riche héritier d’un promoteur chinois, la rencontre était aussi impossible qu’entre Titus et Bérénice, l’Orient et l’Occident. Elle a pourtant lieu. Le temps d’un roman, leurs deux mondes n’en font plus qu’un, et ce monde reste à la porte de la chambre des amants. Le désir, la passion, sont plus intenses d’être chargés d’impossibilité. Cela ne peut durer. Mais ce qu’ils vivent, avant la séparation, traverse les années comme un secret inoubliable, destiné à nourrir l’oeuvre de l’une des grandes voix du siècle.
MAUPASSANT
Spectacle créé en collaboration avec le Teatro Stabile dell’Umbria, avec le soutien de la Fondation Brunello e Federica Cucinelli
« En concevant une soirée de lecture, si on privilégie un choix de nouvelles du même auteur , on arrive à donner accès à l’univers de cet auteur .Comme une exposition consacrée à un même peintre dont on voit plusieurs tableaux ….
Maupassant est un maître de la nouvelle. Il est très narratif et très rapide. C’est un maître de la prose française et un des plus grands nouvellistes de l’histoire de la littérature »
Isabelle Huppert
« JULIETTE ET JUSTINE, LE VICE ET LA VERTU »
DE SADE
Textes réunis par Raphaël Enthoven
Création le 27 janvier 2013 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar)
On présente souvent l’oeuvre de Sade comme une «antiutopie», une dystopie où le meurtre, la
violence sexuelle, l’anthropophagie sont loués pourvu qu’ils permettent aux puissants de jouir
sans entrave.
Isabelle Huppert prête sa voix à deux figures emblématiques de l’oeuvre de Sade : Justine et
Juliette, deux soeurs aux destins opposés, l’une perdue par la vertu, l’autre triomphant par le
vice.
À travers elles, Raphaël Enthoven interroge le malaise qui pèse sur la production littéraire et le
message du sulfureux écrivain : « Je ne m’explique pas la raison pour laquelle le Marquis de
Sade continue – légitimement – de nous choquer. (…) Son éloge du vice et l’outrance des orgies
qu’il décrit ne suffisent pas à comprendre la persistance du dégoût qu’il inspire. Le mal vient de
plus loin. Sade, c’est l’ombre des Lumières, la face cachée du soleil. Son immoralisme est
d’abord un amoralisme. Sous les imprécations du mécréant contre la « chimère déifique », il
faut entendre le refus de croire que le monde est là pour nous faire plaisir. C’est peut-être là
qu’il est indigeste : dans la constance avec laquelle il construit une philosophie – et même une
éthique – sur le socle d’un monde glacial et inhumain ».
EN TOURNÉE
BOOKING
Sophie Hossenlopp
sophie.hossenlopp@visiteursdusoir.com