PRESENTATION
HIROSHIMA MON AMOUR
D’après le scénario écrit par Marguerite Duras pour le film d’Alain Resnais
Adaptation et mise en scène Bertrand Marcos
» J’ai eu le grand plaisir de travailler avec la comédienne Fanny Ardant sur L’Été 80 de Marguerite Duras. Orchestrer la rencontre entre cette exceptionnelle écriture et cette voix si singulière m’est apparue comme une évidence absolue. Une évidence qu’il fallait renouveler, avec un autre texte.
J’ai redécouvert Hiroshima mon amour, que j’avais parcouru il y a longtemps, et dont je me souvenais mal. J’ai été totalement saisi par la puissance de ce texte. J’y ai trouvé l’une des plus belles œuvres de Marguerite Duras qu’il m’ait été donnée de lire. J’ai immédiatement imaginé Fanny Ardant porter ces mots foudroyants.
Il s’agissait d’adapter le texte en gardant l’essentiel du scénario écrit par Marguerite Duras pour le film d’Alain Resnais, afin d’arriver à une version qui pourrait avoir tout son sens au théâtre.
J’aimerais faire entendre cette histoire, simplement, sans artifice, et sans l’intervention subjective du cinéma. Faire entendre le texte pour ce qu’il est, pour les images qu’il crée, et laisser libre cours à l’imaginaire de chacun. »
Bertrand Marcos
CASSANDRE
Musique de Michael Jarrell
Mise en scène Hervé Loichemol
« Cassandre » n’est pas vraiment un opéra, mais un « monodrame » se fondant sur un très beau texte de 1983 de Christa Wolf, écrivaine de l’ex‐RDA dont le destin fait penser à celui de Chostakovitch : indépendante du régime communiste, et donc très surveillée par lui, mais n’ayant jamais voulu quitter son pays.
Ce texte est déclamé par Fanny Ardant tandis que le discours musical d’un ensemble instrumental associé à l’électronique englobe, entoure, supporte voire masque parfois cette
voix parlée. Il ne s’agit pas pour autant d’un simple mélodrame car la place centrale du texte est fondamentale : tout part de lui et tout tourne autour de lui, il occupe ainsi la totalité de l’oeuvre. Il faut donc non une récitante mais une vraie actrice pour une telle performance.
Aux yeux de Michael Jarrell, il est essentiel que le texte soit porté par une voix parlée, dont le débit, variable en fonction des flux musicaux, préserverait la qualité fluide, l’émotion intérieure, d’une narration flottant librement « par bribes, par sauts, par associations d’une pensée à l’autre… ».
Ainsi est né « Cassandre », monodrame sans chant, partition de référence du théâtre musical contemporain.
EN TOURNÉE
BOOKING
Sophie Hossenlopp
sophie.hossenlopp@visiteursdusoir.com