LIENS
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BIO
Miss Knife a traversé les années et les théâtres. A l’occasion de ses adieux (auxquels personne ne croit) elle raconte cette vie passée sur les planches ou comme Floria Tosca elle a vécu d’art et d’amour. A chaque nouvelle étape de sa passion aventureuse, un homme, une chanson, une désillusion, un éclat de rire et une connaissance plus intime des choses de la vie.
Ainsi on la voit successivement dans un cabaret berlinois où elle fume le cigare, dans un cirque américain où elle lance des couteaux, dans un théâtre parisien où elle déclame des vers, à l’opéra de Genève où elle joue les jeunes filles, dans un groupe de tango en Amérique Latine, en tournée en Chine avec un numéro de magie, à la Comédie Française pour interpréter les grandes tragédiennes, dans un théâtre érotique de Pigalle, dans un casino de de la Côte d’azur où elle chante des chanson d’amour un verre à la main, danseuse du ventre dans les Emirats, etc… c’est à la fois le tour du monde, son cul est international et le tour des possibilités de la scène son coeur est insatiable.
Toujours accompagnée des même musiciens, dont le visage lui rappelle parfois un des ses innombrables amants et de deux jeunes et beaux danseurs, qui figurent toutes les ombres de tous les hommes qui l’ont désirée, exploitée, abandonnée et oubliée. Elle célèbre ainsi la scène dans tous ses états, l’art et la malédiction d’être en scène, qui est le coeur de toutes les vérités. La jeunesse et la beauté des garçons, comme figés dans l’éternité, contraste assez bien avec sa décrépitude. Mais elle chante toujours, parfois des chansons d’alors et quelque fois des nouvelles.
La forme est celle d’une petite comédie musicale qui alterne les récits chantés, parlés et les airs. Il s’agit plus d’un récit chanté que d’un récital de chansons. Mais à travers ces péripéties trop belles pour être vraies, mais trop douloureuses aussi pour être entièrement fausses, sa biographie est donc celle de « l’être en scène » perdu dans les masques et vivant sous les applaudissements.
Car ce que Miss Knife, du temps où elle lançait des couteaux de cartons dans un cirque à cet adieu, n’a jamais cessé de chanter, c’est la gloire de l’artiste dans sa conscience de la mort. Spectacle d’adieu dont on pourra se demander s’il n’est pas un spectacle sur l’adieu au monde, à l’amour. Les adieux de Miss Knife ne sont pas définitifs ; au contraire, ils chantent l’éternel adieu qu’est la vie.
Olivier Py
BOOKING
Sophie Hossenlopp
sophie.hossenlopp@visiteursdusoir.com
